SIGNES DISTINCTIFS

La 570S a perdu le spoiler arrière rétractable de la 650S, compensé par un gros travail aérodynamique au niveau des flancs creusés et des montants arrière. Spectaculaire, sous tous les angles !

Vu que est supposée passer plus de temps sur route que sur circuit, elle a droit à quelques attentions destinées à faciliter la vie (rangements dans les portes, levage du train avant pour les rampes…).

Elle est ferme et la posture au volant tient plus de la berlinette de course que du coupé de Grand Tourisme. Ce sentiment est accentué par les baquets. Les portes en élytres sont toujours du plus bel effet et participent au spectacle.

L’ambiance est assez épurée. pas de fioritures « italiennes » « et pan au passage »…tout est déporté sur la platine centrale pour s’occuper de la route et…s’éclater.

Une sonorité incroyable et un très large pare-brise qui offre un parfait champ de vision en enchaînement de courbes. Cela contribue aussi à la facilité d’appréhension de la 570S.

La 570S est incroyablement facile. Là ou une Ferrari 458, vous adressait violemment des signes de dérobade, là ou une 911 Turbo, dans l’ahurissante efficacité de sa transmission intégrale, semble presque anesthésiée. Ici, on est dans un équilibre savamment posé ou le hasard et la chance n’ont rien à voir.

Son train avant est régal de précision, servi par une direction à la démultiplication très directe. On trouve un sursaut de brutalité à 5.000 tours, mais la poussée reste linéaire et l’allonge est remarquable pour un V8 suralimenté, touchant le rupteur à 8.500 tours.

Les montées en régime sont très vives, il concilie virulence (course courte) et relative rondeur de fonctionnement.

328 km/h, 200 km/h en 9,5 s : c’est mieux qu’une 911 Turbo S.

Brillant : parvenir à un châssis aussi rigoureux sans être ennuyeux, c’est magique !